Mercredi 13 Février 2013 – De Gondar à Lalibala
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On quitte de bonne heure Gondar et nous entamons une longue journée étape. On reprend la même route prise il y a quelques jours, en direction de Damot, sur une centaine de kilomètre. L’occasion de refaire les mêmes photos, mais sous une autre lumière.
Le temps est frisquet et une polaire n’est pas inutile au grand dam de Sabine. Arrivé à un embranchement, nous bifurquons sur notre gauche en direction de l’Est et de la ville de Gashena. Le paysage change radicalement et deviens majestueux ! La route serpente au sommet des crêtes, entourée de chaque coté par de profonds canyons. A ne pas manquer !!

On arrive à midi dans la ville de Gashena, le temps de casser la croute dans un bouiboui local. Pour moi, comme d'habitude, ça sera une ingéra. Pour Bernadette et Sabine, il y a un peu de changement pour cette fois-ci : pas de traditionnelle pate mais une omelette des plus communes (la nourriture n’est vraiment pas variée en Ethiopie).

On reprend la route et nous bifurquons vers le nord et notre destination finale, Lalibela. Le bitume fait place à une étroite route en terre. On descend du plateau et la température grimpe en flèche au plus grand bonheur de Sabine. La région que l’on traverse désormais est très aride et pauvre. La terre est de très mauvaise qualité et les champs ne sont remplis que de caillou, rendant difficile toute culture. C’est ici qu’il y a parfois des famines.

Nous nous arrêtons à hauteur d’une petite école. On entend les enfants répéter. C’est l’occasion d’une visite surprise !! Les élèves sont tout surpris de nous voir. Le professeur nous explique le fonctionnement de l’école, nous montre comment il les fait travailler, etc… Intéressant. Les enfants ici sont studieux et obéissants. Il est aussi à noter qu’on leur enseigne l’anglais dès le plus jeune âge. C’est un plus une autre langue. On n’est bien sur pas venu les mains vides. On a emmené quelques cahiers et stylos, et Sabine souhaitera faire une petite donation : 15-20 euro  …. trois fois rien, mais suffisant ici pour soutenir financièrement une dizaine d’élèves durant 6 mois.

On reprend la route et quelques kilomètres plus loin, c’est l’occasion de notre deuxième BA de la journée : un véhicule est en panne sur le bord de la route et a besoin d’aide. Le conducteur a crevé 2 pneus (c’est con ça ). Alors nous chargeons les pneus sur le toit et emmenons deux des passagers jusqu’à la prochaine ville, qui se trouve être Lalibela.

En chemin quelques photos.

Apres avoir déposé nos malchanceux chez le réparateur de pneu,

direction notre hôtel, le Al Hotel, un 4 étoiles. Et c’est une très bonne surprise. On a droit à des chambres toutes récentes. Rien ne fuit, il y a de l’eau chaude et de la pression. On ne pourrait leur reprocher que les literies de mauvaise qualité.

Après une bonne douche, on fait les échoppes de la rue. Lalibela est très touristique et il y a plusieurs vendeurs de bibelots. Malheureusement, on retombe rapidement sur les même objets : bijoux de mauvaises qualités (si si m’sieur, c’est d’l’argent .. qu’on vend au prix de la tôle ondulée, parce que si on vendait ça au prix de l’argent, vous auriez des doutes  :D), croix orthodoxes à toutes les sauces, etc… Mais au moins, il n’y a rien de chinois. Ce n’est que de l’artisanat éthiopien plus ou moins bien exécuté.

Le soir on mange à l’hôtel. C’est sous forme de buffet et de bonne qualité qui plus est. Par contre, pour le désert, on nous annonce que rien n’est prévu et que c’est malheureusement impossible d’en obtenir un … il y a ce soir trop de gros groupes organisés …. mais à moins que l’on aille « se cacher » au bar pour le manger, c’est alors possible. Ni une ni deux, nous nous levons de table et partons nous régaler  :P
Au bar, un musicien traditionnel et une danseuse mettent tant bien que mal de l’animation. Nous sommes seulement que tous les 3, les gens appartenant aux groupes préférant jouer aux cartes dehors (véridique ). La danseuse utilise une technique de danse très saccadé, originaire de la région. Au bout de 10 minutes, Bernadette n’y tiens plus !!! Et la voila debout en train de danser avec la danseuse. A la suite de ça, Sabine et moi devrons aussi passer par l’étape « danse locale ». Heureusement, les APN étaient restés dans les chambres
Il est temps pour nous de rejoindre nos chambres et de bien nous reposer pour la journée suivante. Nous visiterons les sites emblématiques de la ville.

Nombre de km: 360 km