Samedi 02 Février 2013 – De Jinka à Turmi en territoire Hamer
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Levée à 7h00 et on a encore de l’eau chaude !! Rebelote, on reprend une douche bien chaude. C’est ça d’pris !
Après le petit déjeuner, on lève le camp et on quitte l’hôtel vers les 9h du mat’. Nous reprenons la même route qu’il y a 2 jours, mais en sens inverse. Après une quarantaine de kilomètres, on bifurque sur une route en terre à notre droite. Nous sommes ici en pays Hamer.
Nous rejoignons la ville de Dimeka connue pour son marché local bihebdomadaire. A l’association locale, on loue les services d’un guide local (qui saura se montrer intéressé et nous fera découvrir les us et coutumes de son peuple) et nous explorons le marché. Tout d’abord, en contrebas de la ville se trouve la rivière, où de nombreux Hamers se lavent dans l’eau. La plupart profite de leur venue en ville pour se faire « beau ». Il est aussi à noter que les hommes ne sont absolument pas pudique … et non mesdames, je n’ai pas fait ce « genre » de photo Mais la « légende » sur les hommes africains, semblent, malheureusement pour nous hommes européens, bien vrai
Ensuite, nous partons à l’opposé de la ville, un peu à l’extérieur sur les hauteurs afin de rejoindre le marché aux bestiaux et ses incessants marchandages.
Ainsi, pour conclure la vente d’une chèvre, on la pèse,
On discute de son prix
Et une fois d’accord, on peint les cornes de peinture afin d’indiquer qu’elle n’est plus disponible à la vente.
Pour les vaches, on ne les pèse pas bien sur. Tout se passe par la négociation. Les animaux sont tous en parfaite santé. Les éthiopiens prennent grand soin de leur bétail, vu que c’est leurs seules richesses. A ce sujet, et afin de protéger les animaux des mauvais esprits (et aussi pour des raisons esthétiques ou bien pour différentier les animaux), beaucoup de vaches sont « décorées » au fer rouge afin de faire des dessins sur leur corps. Ils découpent aussi souvent les oreilles pour leurs donner des formes particulières.
On fait donc le tour de ce marché et rapidement, nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de femmes ici. Notre guide nous informe qu’elles n’ont pas le droit de participer aux ventes d’animaux - elles ne seraient pas assez dur en affaire d’après lui !!
Mais parlons justement des Hamers. Ce peuple est magnifique et tout simplement beau. Ils font attention à leurs apparences, à leurs parures et leurs coiffures. Irréprochable.
Les hommes arborent souvent des coiffures recherchées (teinture, plume, etc…) et des peintures corporelles.
En début d’après-midi, on quitte le village et poursuivront notre route jusqu’à la ville de Turmi. Nous dormons au camping, le Buska Lodge, à quelques kilomètres du centre-ville. Cet établissement possède une partie standard (avec chambre, salle de bain privative, etc… ),mais aussi une partie camping. Mais attention, l’installation est loin d’être spartiate comme en témoignent les photos !
A la tombée de la nuit, sur le chemin qui rejoint le restaurant, nous ferons une jolie découverte dans un arbre. Si je ne me trompe pas (envoyez-moi un email si vous avez plus d’information), je crois bien que c’était un Somali Galago (lien Wikipédia). J’essayerai tant bien que mal de faire des photos. Il fait quasiment nuit noir, et il court de branche en branche. Mais il est quand même super mignon avec ses grands yeux tout ronds.
On mange donc à l’hôtel, vu que de toute façon., on est à 4-5 km de la ville. La nourriture est européenne et de bonne qualité, mais hors de prix bien sur. Durant le repas, on entendra quelques hyènes ricaner au loin, mais shuuutttt …. Bernadette n’est pas au courant !!
La nuit se passera sans problème, bien que Bernadette et moi serons réveillés par quelques ricanements à une centaine de mètre.
Nombre de km: 150 km