Mercredi 7 Mars 2012 – Route pour la baie des cochons
Nous quittons avec regret Maria et la ville de Viñales. C’est une belle région et un bon endroit pour découvrir la culture du tabac. On n’a malheureusement pas eu l’occasion de faire toutes les visites que l’on voulait faire. Si on revient un jour, on aura peut-être plus de chance.

Nous reprenons la route en direction de Pinar Del Rio par la route montagneuse que nous avons déjà faite et bifurquons une dizaine de kilomètre avant pour rejoindre l’autoroute. Les routes ne sont pas mauvaises, mais il faut rester vigilant et se méfier des nids de poule (plutôt d’autruche vu la taille) qui peuvent être désastreux si on s’en prend un.
Ma première idée de road book était de passer par une route longeant l’autoroute, mais finalement, nous optons pour la voie rapide. Primo, parce qu’une autoroute cubaine permet de voir plein de chose à la différence de chez nous : il n’y a pas de barrière qui gêne la vue et il y a toujours plein de monde sur le bord de la route et quelques carrioles au milieu des voies .
Et deuxio, parce que les routes cubaines sont très lentes : Il y a plein de camion datant de l’après-guerre, certes magnifiques , mais prenant toute la place, ne roulant pas vite et laissant à chaque fois un nuage noir sur leur passage ; il y aussi plein de chien, des vélos, des chevaux, des carrioles, quelques voitures, et plein de gens qui aiment bien discuter sur la chaussée. Donc même si entre les villages, on roule correctement, la vitesse maximale raisonnable dans les agglomérations est de 30-35 km/h.

Donc on file sur l’autoroute en direction de La Havane, et nous sortons à San Cristóbal. A partir de là, pendant quelques heures, nous prenons les petites routes longeant le sud de l’ile. Ici, aucun touriste ne vient. Il n’y a pas d’attractions touristiques et il n’y a aucune indication routières, aucun nom de village. Heureusement, avec le GPS et mon itinéraire programmé, on circule sans souci. Sans lui, et même avec une bonne carte, je pense que l’on se serait trompé 2-3 fois.

On est surpris par les villages. Ce n’est pas très riche, mais les maisons sont propres, avec des fleurs dans les jardins. On sent que les gens sont soignés.

Prés de Güines, on retourne sur l’autoroute et on s’arrête manger un morceau au premier resto routier que l’on trouve. Nourriture bof bof, comme partout à cuba
On roule encore environ 100km et on sort à la ville d’Australia que l’on traverse rapidement pour rejoindre la côte et Playa Larga, la pointe la plus au nord de la baie des cochons. La route continue, tout en longeant la mer. De temps en temps, on aperçoit une plage, mais ce sont surtout des restes de barrière de corail qui constitue le littoral. On fait une halte à la cénote Cueva Los Peces pour prendre un verre. C’est un attrape-touriste. Il n’y a pas grand-chose hormis des dizaines de touristes s’essayants à la plongée … dans des conditions de sécurité très … cubaines - ils ont du être formé par des plongeurs égyptiens
La route reprend pour une dizaine de kilomètre et nous atteignons notre destination finale, Playa Giròn.

On va rester 2 jours à l’hôtel (il y en a qu’un, c’est le Playa Giròn hotel) et on a prévu une sortie plongée pour le lendemain. On se rend d’ailleurs tout de suite au club pour réserver. On vérifie le matériel d’un coup d’œil, globalement, ça va. Le matériel est correctement stocké, il n’y a pas trop de souci.


En ce qui concerne l’hôtel, il a une petite histoire. Il date de l’époque soviétique, où pour récompenser les meilleures personnes/ouvriers/soldats, on leur offrait quelques jours dans cette magnifique région. Résultat, l’hôtel est construit de façon … efficace !! Il n’y a pas de fioriture ! C’est carré, simple et fonctionnel. Les chambres sont propres, le linge un peu vétuste, mais il y a de l’espace autour des bunkers…. des bungalows je veux dire
Pour ce qui est de la nourriture, nous optons pour un all inclusive en se disant que la ville est trop petite. C’est une erreur. La nourriture n’était vraiment pas bonne. On aurait mieux fait de tenter notre chance dans un bouiboui à coté.

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La plage est belle, mais pour la protéger des marées et des tempêtes, ils ont construit une énorme digue en béton du plus mauvais effet. C’est dommage.

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